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- Le rôle des larmes dans la protection de l’œil
- Un bouclier naturel
- L’action des glandes lacrymales
- Pourquoi le froid stimule la production de larmes
- L’impact de l’air froid et sec
- La réaction des conduits lacrymaux
- Les changements brusques de température
- Les effets du vent sur les yeux
- Le vent : un facteur aggravant
- Un bouclier naturel insuffisant
- Quand le larmoiement devient préoccupant
- Reconnaître les signes d’alarme
- L’importance du suivi ophtalmologique
- Astuces pour diminuer le larmoiement en hiver
- Se protéger du vent et des éléments
- Limiter les variations de température
- Hydrater ses yeux
- Remèdes naturels contre le larmoiement hivernal
- Les infusions calmantes
- Le miel, un allié précieux
- L’huile de ricin
- Porter des lunettes comme bouclier contre le froid
- L’intérêt des lunettes en hiver
- Le choix des verres
- L’importance de consulter un ophtalmologue
- Quand consulter ?
- Les traitements possibles
Le froid hivernal nous enveloppe, et avec lui vient une réaction courante mais curieuse : les yeux qui pleurent. On a tous connu cette sensation de larmes soudaines lorsqu’on sort à l’extérieur par un temps glacial. Mais pourquoi cela se produit-il ? Pourquoi nos yeux semblent-ils verser des torrents de larmes dès que le mercure chute ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble dans cet article.
Le rôle des larmes dans la protection de l’œil
Un bouclier naturel
Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, nos larmes ne servent pas uniquement à exprimer nos émotions. Elles jouent un rôle crucial dans la protection de nos yeux. En effet, elles maintiennent la surface de notre œil humide et défendent la cornée contre les agressions extérieures. Outre leur fonction protectrice, les larmes assurent également une parfaite transparence de la cornée, élément indispensable pour une vision optimale.
L’action des glandes lacrymales
Dès qu’un facteur irritant est présent – comme le froid – les glandes lacrymales s’activent pour produire plus de larmes. Le Dr David Schapiro, ophtalmologiste renommé, illustre ce phénomène en comparant le froid à l’effet d’un oignon sur nos yeux : tout comme lorsque nous coupons un oignon, le froid peut irriter nos yeux et stimuler ces glandes lacrymales.
Après avoir compris l’importance des larmes pour nos yeux, nous allons découvrir comment le froid affecte leur production.
Pourquoi le froid stimule la production de larmes
L’impact de l’air froid et sec
En hiver, lorsque la température descend, l’air devient moins humide. Cette sécheresse impacte non seulement notre peau, mais également nos yeux, augmentant la tendance à la production de larmes.
La réaction des conduits lacrymaux
Selon le Dr Michael Brusco, les canaux qui produisent les larmes peuvent rencontrer des difficultés à fonctionner correctement en cas de froid intense. C’est ce phénomène paradoxal qui pousse notre corps à produire plus de larmes face à une irritation.
Les changements brusques de température
Passer d’un environnement intérieur bien chauffé à un extérieur glacial peut également causer une sensation d’inconfort pour nos yeux. Ce choc thermique peut déclencher une réaction de la surface oculaire qui se met alors à produire davantage de larmes pour se protéger du dessèchement.
Maintenant que nous avons compris pourquoi le froid provoque un surplus de larmoiement, voyons comment le vent entre en jeu dans cette équation.
Les effets du vent sur les yeux
Le vent : un facteur aggravant
Nos yeux sont extrêmement sensibles aux variations de température, et le vent glacial de l’hiver ne fait qu’accentuer cette sensibilité. Il peut provoquer un dessèchement supplémentaire de la surface oculaire, poussant nos glandes lacrymales à produire davantage de larmes.
Un bouclier naturel insuffisant
Même si les larmes tentent par tous les moyens de protéger nos yeux, face à un vent fort et persistant, elles peuvent se révéler insuffisantes. C’est dans ces conditions que nous ressentons un inconfort notable et que notre vue peut être momentanément altérée par une sécrétion excessive de larmes.
Ça coule, ça pique… mais à quel moment faut-il s’inquiéter ?
Quand le larmoiement devient préoccupant
Reconnaître les signes d’alarme
Un léger larmoiement lors des sorties hivernales est tout à fait normal. En revanche, si ce phénomène persiste même lorsque vous êtes au chaud ou si vous ressentez une irritation constante et intense, il est alors nécessaire de consulter un professionnel de santé oculaire.
L’importance du suivi ophtalmologique
Nos yeux sont précieux et nécessitent une attention particulière en cas d’anomalie. Tout symptôme anormal doit être pris au sérieux pour éviter d’éventuelles complications.
Alors comment diminuer ce larmoiement excessif durant la période hivernale ?
Astuces pour diminuer le larmoiement en hiver
Se protéger du vent et des éléments
Une des solutions les plus simples est de porter des lunettes de soleil pendant les sorties hivernales. Elles seront une barrière efficace contre le vent et le froid, réduisant ainsi l’irritation oculaire.
Limiter les variations de température
Évitez autant que possible de passer brutalement d’un environnement chaud à un environnement froid. Ce choc thermique peut être très désagréable pour vos yeux.
Hydrater ses yeux
L’utilisation de gouttes oculaires hydratantes peut également aider à soulager la sécheresse oculaire et donc à réduire le larmoiement.
En complément de ces astuces, il existe aussi des remèdes naturels pour apaiser nos yeux.
Remèdes naturels contre le larmoiement hivernal
Les infusions calmantes
Une infusion chaude réalisée avec certaines plantes comme la camomille ou la fleur d’oranger peut avoir un effet apaisant sur les yeux irrités.
Le miel, un allié précieux
Riche en propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires, le miel peut être utilisé pour apaiser les irritations oculaires. Mélangé à de l’eau tiède, il permet de réaliser un bain d’yeux apaisant.
L’huile de ricin
Utilisée depuis des siècles pour ses vertus thérapeutiques, l’huile de ricin peut aider à réduire les inflammations et à hydrater en profondeur le contour de l’œil.
Néanmoins, face aux agressions hivernales, une bonne paire de lunettes peut être un bouclier efficace.
Porter des lunettes comme bouclier contre le froid
L’intérêt des lunettes en hiver
Même si elles sont traditionnellement associées au soleil et à la chaleur, les lunettes peuvent se révéler très utiles lors des journées froides. Elles créent une barrière physique entre nos yeux et l’environnement extérieur, protégeant ainsi notre cornée du vent glacial et du froid piquant.
Le choix des verres
Nous vous conseillons de choisir des verres de qualité qui bloquent non seulement le vent, mais aussi les rayons UV qui peuvent être particulièrement nocifs en hiver.
Si malgré ces conseils vos yeux continuent de vous faire souffrir, ne négligez pas l’importance d’une consultation chez un spécialiste.
L’importance de consulter un ophtalmologue
Quand consulter ?
S’il est normal que nos yeux pleurent plus en hiver qu’à d’autres saisons, certains symptômes doivent néanmoins nous alerter : persistance du larmoiement même à l’intérieur, douleur oculaire, rougeur… Dans ces cas-là, il est impératif de consulter un ophtalmologue.
Les traitements possibles
Selon le diagnostic, l’ophtalmologue pourra proposer différents traitements : gouttes hydratantes, pommade, voire dans certains cas une intervention chirurgicale si un problème plus grave était détecté.
En définitive, le larmoiement hivernal, bien que désagréable, est une réaction normale de notre corps face au froid et au vent. Nos yeux tentent ainsi de se protéger des agressions extérieures. Toutefois, si le phénomène persiste ou s’intensifie malgré la mise en place de mesures préventives comme le port de lunettes ou l’utilisation de gouttes hydratantes, une consultation chez un ophtalmologue est fortement recommandée. N’oublions pas que nos yeux sont précieux et méritent toute notre attention !
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